Les LAURENTIDES
Samedi 31 août
On pensait avoir trouvé un endroit calme pour dormir, mais on s’est trompé !
Hier soir vers 21h il y a eu un feu d’artifice
vers les montgolfières (pas gênant)
mais plus tard, des voitures sont venus
faire des manœuvres (dérapage, etc..)
jusqu’à passé minuit.
En plus il a plu presque toute la nuit
et ce matin l’ambiance est bien humide.





L’occasion de faire de la lessive
et acheter une bonne bouteille à leur offrir.
On a vu que l’on pouvait dormir sur le parking
de l’île du Chenail,
alors on va se poser là, au bord de l’eau
pour le reste de l’après-midi et la nuit.
Pluie - éclaircie - pluie une dame nous dira
qu'il fait ce temps là depuis 1 mois !
Alors on ne va pas se plaindre.
Mais l'automne arrive, les arbres changent
de couleurs et les feuilles commencent à tomber.
On continue sur la route 148 qui longe la rivière Outaouais.
Bassin du Lièvre - Papineauville - Montebello - Point au Chêne,
de jolis noms de villages traversés.
Demain nous avons rendez-vous avec un couple rencontré l’an passé
et qui habite dans les Laurentides.
On se réjouit de les revoir. Comme ce n’est pas très loin, et que nous avons du temps ,
on va faire un stop à HAWKESBURY.

Dimanche 1er septembre
Un très bel endroit pour passer la nuit !
On a eu plusieurs voisins voyageurs
et ce matin le soleil est au rendez-vous.
On prend la direction de Terrebonne
pour arriver chez nos amis, Guy et Carole,
un couple Québécois que nous avons rencontré
l’an passé à Drumheller.
Journée et soirée ensemble



Une marmotte .....
Comment
peut-elle survivre
là au milieu ??



Lundi 2 septembre
Encore un très bon moment avec nos amis Guy et Carole
et ce sera l'heure de se quitter.
On continue notre route direction Nord-Est vers la route 155.
Appelée aussi Route des Rivières,
c'est une des plus belles routes panoramiques du Québec.





Elle longe la rivière St-Maurice qui offre de beaux paysages.
Cette rivière, après avoir servi de voie de communication
pour les Premières Nations, est devenue une route emblématique
reliant les camps de bûcherons et les papetières.
Les draveurs se servaient de cette rivière pour transporter le bois
jusqu’aux moulins de Trois-Rivières.
Manque un peu de soleil aujourd'hui !
Sur la route on croise nos amis suisses, Eric et Edwige.
Alors ce soir on fera halte à La TUQUE ensemble pour la nuit.
Soirée autour d'un verre et d'un burger !
La MAURICIE
Mardi 3 septembre.
Hier au Canada, c'était un jour férié pour la FÊTE du TRAVAIL
Aujourd'hui, c'est la rentrée des écoles
Nuit assez tranquille
(juste le train qui passe à minuit et qui surtout n’oublie pas de klaxonner quand il arrive vers notre parking) .
Ce matin on jase encore un long moment avec Éric et Edwige et il sera midi
quand on se dira au-revoir.
Ils prennent la direction de Montréal et nous on va aller au
Parc des Chutes de la Petite Rivière Bostonnais
à 4km du centre de La Tuque.
Pique-nique sur le parking puis visite du petit musée
au Bureau d’accueil du Parc où il y a une exposition d'animaux naturalisés
qui illustre la richesse de la faune de la forêt latuquoise
et une exposition sur les richesses naturelles
de l'agglomération de La Tuque.


On rejoindra ensuite le Centre d’interprétation des fourrures
où Doris, une guide nous racontera les dessous du commerce des fourrures
qui était la plus grande activité économique du pays.
A l’époque, ce lieu était le site d’un ancien poste de traite des fourrures.
Le troc était le moyen de se procurer de la marchandise.
Dans ce même endroit une autre exposition intéressante sur Félix Leclerc.
Son père Léo, originaire de Normandie, et sa mère, originaire du Jura Suisse, débarque à La Tuque en 1906.
Léo sera un des pionniers de la future municipalité fondée en 1911.
Félix est né le 2 août 1914
et quitte la ville pour poursuivre ses études à Ottawa.
Poète et écrivain, ce pionnier de la chanson et de la culture québécoise
s’éteint le 8 août 1988 à l’âge de 74 ans.
J’achèterai son 1re roman: « Pieds nus dans l’aube »
où il raconte sa jeunesse ici à La Tuque.
Je rejoindrai un sentier et des escaliers
pour aller voir les chutes de la Petite Rivière.
Ces chutes coulent sur 35m de dénivellation,
ce qui en fait l’une des plus hautes du Quebec.
Cette rivière a justement servi au flottage de bois
à partir des années 1831-1850 jusqu’en 1961
Il y a encore deux autres
centres d’interprétation à voir
(sur la nature et
sur la rivière St-Maurice)
mais tout ferme
et en plus la pluie arrive.



Depuis hier nous sommes dans la région de La MAURICIE composée de collines, de lacs et de cascades
Superficie égale à celle de la Belgique mais avec seulement 11'000 habitants !
Il est trop tard pour reprendre la route, on décide de retourner où on a dormi hier soir pour cette nuit.
Mercredi 4 septembre
Cette nuit le train a bien été au rendez-vous
vers minuit mais il n’a pas klaxonné très fort !!!
On quitte cette ville La Tuque situé en Mauricie. Cette région a la même superficie que la Belgique sauf qu’en Belgique il y a 12 millions d’habitants
et qu’en Mauricie il n’y a que 250’000 habitants 12’000 à La Tuque.





On a continué la route 155
par laquelle on a traversé de la forêt
où des camions immenses
viennent charger du bois
pour alimenter l’usine à papier de La Tuque.
Avant ils fabriquaient du papier
pour les journaux
et les billets de banque
et aujourd’hui
ils ne fabriquent plus que
des emballages en carton.


On fera un stop au bord du Lac Bouchette
pour notre lunch et je ferai une visite
à l’Ermitage St-Antoine
où il y a une chapelle moderne,
la première construite au Québec.

Vers Chambord on arrive vers le Lac St-Jean (que nous visiterons dans quelques jours)
et on part direction Sud sur la route 169 pour rejoindre la ville de Québec.


De nombreuses fermes laitières jalonnent
le début de cette route.





Puis ce sera une traversée d’immenses forêts de résineux mais pas d’animaux en vue ! Dommage.
Ce soir on s’arrête sur le parking d’une église dans la banlieue de Québec.