La GASPESIE
La GASPESIE, région à part entière du Québec et reconnue pour son côté pittoresque,
est bordée du fleuve Saint-Laurent à l’ouest,
de l’océan Atlantique à l’est et du Nouveau-Brunswick au sud.
On va suivre la route 132
une route Panoramique qui longe toute la côte de la péninsule.
Elle traverse une multitude de magnifiques petits villages et de Parcs Nationaux.
La route est aussi connue pour ces nombreux phares
La GASPESIE compte 7 régions:
La Mitis - La Matapédia - La Matanie - la Haute Gaspésie - La Côte de Gaspé
Le Rocher Percé - La Baie des Chaleurs
En GASPESIE, on parle le français et l'anglais

Samedi 14 septembre
Traversée tranquille sous un ciel sans nuage . On verra un bélouga.
Arrivée à 13h30 à MATANE en GASPÉSIE.
Arrêt pour donner à boire à nos chevaux puis départ sur la route 132 Est
pour commencer le tour de cette nouvelle région qui fait encore partie du Québec









à CAP-CHAT
se trouve le plus grand
parc éolien du Québec.
On peut visiter
la centrale énergétique expérimentale construite dans les années 80,
mais à l'arrêt depuis 1993,
le plus gros aérogénétateur du temps
et la plus haute éolienne
à axe vertical au monde.



Ce soir on s’arrête face au fleuve
à Ruisseau à Rebours
pour notre nuit
au Parc de la Paix
Il y a un mémorial en souvenir de soldats morts
au combat en Afghanistan






Dimanche 15 septembre
Nuit calme malgré la route derrière nous.
Ce matin on papote un moment avec un voisin et on apprend l’histoire de cet endroit :
Plus de 40’000 membres des Forces armées canadiennes
ont servis dans cette campagne pendant 12 ans.
158 soldats et 4 civils canadiens ont perdus la vie durant ce conflit.
Ce monsieur a été là-bas pendant plusieurs années et a eu la chance d’en revenir.
Sur son terrain (privé) avec un groupe d'anciens soldats,
ils ont créé ce mémorial pour ceux qui ont servis en Afghanistan.

On retrouve la route qui longe toujours le fleuve.
Anse-Pleureuse , Manche -d’Epée , des endroits aux jolis noms.
Un arrêt au phare de la Madeleine,
la saison est finie et les musées commencent à être fermés.




Encore un arrêt à la Pointe à là Renommée
pour visiter le phare et surtout connaître son histoire.
C’est aussi ici que se trouve la première
station de télégraphie marine sans fil.
Mis en service le 1er octobre 1880, le premier phare tout en bois est construit pour contrer les nombreux naufrages survenant
le long de la voie maritime du St-Laurent.
En 1907, un second phare en éléments préfabriqués en fonte remplace le phare initial.
Abandonné il est relocalisé en 1977 en ville de Québec.
En 1997 avec les efforts de citoyens de la Gaspésie,
le phare est restitué sur son site d’origine
et devient un site historique d'exception.
Pour notre pique-nique , on fera un stop face
au fleuve ou à la mer comme certains l’appellent ici tellement il est large



En visitant cet endroit, on peut voir deux films :
- sur l'histoire du phare
- sur le combat de trois femmes pour que le phare retrouve sa place
et visiter une exposition sur cette station de télégraphie
Très interessant !
Compliqué de trouver un endroit autorisé pour la nuit
alors on se pose dans un camping à l'ANSE aux GRIFFONS
En 1904, un bâtiment est construit par la Compagnie Marconi
afin d’équiper le site d’un systme de communication :
ce sera la première station de radiotélégraphie maritime
de télégraphie sans fil en Amérique du Nord.



Lundi 16 septembre
Après une bonne nuit dans ce beau camping
on commence une nouvelle journée avec le soleil !
Cap-des-Rosiers et c’est l’entrée
secteur Nord du Parc National Forillon.
Au centre d’accueil et de découverte
on commence par voir un film où on va apprendre l'histoire de ce lieu et de ce parc.
Le parc national de Forillon est en fait
une presqu'île s'avançant dans la mer.
La chaîne des Appalaches termine ici son long périple et les montagnes
viennent s'y précipiter dans les eaux du golfe du Saint-Laurent.
Les Mi’gmaq et leurs ancêtres vivaient sur ce riche territoire de Forillon
depuis des millénaires. À partir du 18e siècle, le paysage culturel de Forillon
va prendre un autre tournant avec l'arrivée d'ambitieux marchands de morue.
C'est pour participer à cette lucrative activité que des familles anglo-normandes, irlandaises, écossaises, canadiennes-françaises et américaines, entre autres,
vont s'y établir. mais la création du Parc National Forillon s’est effectuée
dans un contexte particulier. C’est en 1970 que le premier parc national
du réseau canadien au Québec, le parc national Forillon, fût créé pour assurer
la sauvegarde d’un territoire représentatif de la région naturelle terrestre
des monts Notre-Dame et Mégantic. A la demande de Parcs Canada,
le territoire fut exproprié par la province de Québec.
Quelque 225 familles ont dû quitter leurs propriétés
et près de 1 200 propriétaires ont perdu leur lot à bois et des parties
plus ou moins grandes de leurs terres cultivées.
Les Mi’gmaq ont perdu le libre accès à leur territoire.
Une histoire incroyable !
Aujourd’hui, dans une volonté de rapprochement,
le Parc National Forillon a développé au fil des ans, une relation constructive
avec le Regroupement de personnes expropriées de Forillon et leur descendance
et cherche à faire revivre les bâtiments abandonnés.





On découvre un paysage de falaises sculptées par la mer,
de belles anses, des plages de galets et des caps,
tout cela donne une allure de «bout du monde»
qui s'étend sur 244 km².
On s’arrête au CAP-BON-AMI, un belvédère d'observation
avec un sentier menant à la plage nous offrent
des vues extraordinaires sur la mer
et les majestueuses falaises. On y verra des phoques.

On profite du lieu pour y manger au soleil
avant de revenir sur nos pas puis continuer la route
pour aller rejoindre le secteur Sud de ce parc
En arrivant à GRANDE-GRAVE
et en visitant le
Magasin Général Hyman & Sons, on retourne
à l'époque des colons
qui y avaient établi
le commerce de la morue salée
avec les marchés européens.






On est transporté
dans l'atmosphère
du début du siècle
en visitant différents
bâtiments originaux restaurés,
qui nous font découvrir
toute l'histoire
de ces anciens villages
de pêcheurs.



On continue la route pour arriver à l’ANSE-aux-AMERINDIENS.
Là encore un belvédère
nous offre une belle vue sur la plage.
On y observera des Fous de Bassan
plongeant dans des bancs de poissons, des phoques jouant dans les vagues
et même au loin,
on verra une baleine







Après ces belles découvertes,
on retrouve notre route 132
qui maintenant
tout en continuant de longer le fleuve
va nous faire traverser la petite ville de
GASPE
puis arriver à
PERCE.
Là on s'installe au camping de la ville
où on rencontre un couple de français,
Véro et Jack,
et avec lequel on va passer la soirée
autour d'une bière.
Suite du voyage : GASPESIE (suite et fin)