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La DEMPSTER HIGHWAY

Cette route commence à 40 km à l’Est de DAWSON CITY au Yukon, et après 740 km de piste,

elle se termine à INUVIK aux Territoires du Nord-Ouest.

Achevée en 1978, la route DEMPSTER

est la seule route publique au Canada à traverser le cercle polaire arctique.

La route doit son nom au sergent W.J.D. Dempster, de la police à cheval du Nord-ouest,

qui a été envoyé à la recherche de la « Patrouille perdue * » pendant l’hiver 1910-1911.

La construction de la route a commencé à la fin des années 1950

dans le cadre du programme d’établissement des voies d’accès aux ressources du Canada,

mais à l’époque, seulement 117km ont été construits.

Dans les années 1970, les travaux ont recommencé

puisqu’une voie de transport était nécessaire pour répondre aux besoins de l’exploration pétrolière

à grande échelle dans la mer de Beaufort.

Des voyageurs et aventuriers ont découvert la beauté phénoménale de cette route

et maintenant plusieurs en ont fait le point de mire de leur voyage .

 

Cette route traverse les chaînes de montagnes TOMBSTONE, OGILVIE et RICHARDSON

ainsi que trois zones écologiques, ce qui permet de contempler des espèces sauvages

et d’admirer certains des plus beaux paysages d’espace naturel au monde.

Depuis novembre 2017, ceux qui empruntent la route Dempster

peuvent parcourir 140 km de plus par la route 10 des TNO

pour atteindre TUKTOYAKTUK et l’OCEAN ARCTIQUE

Entre DAWSON CITY et TUKTOYAKTUK il n’y a que 4 stations-services

* La « Patrouille perdue »  Histoire dans quelques jours

Mercredi 12 juillet

Si ces jours derniers, on se réveillait

avec le soleil et le ciel bleu, ce matin,

ces deux-là font grise mine,

et l’ambiance est plutôt humide et fraîche !

La météo nous annonce même de la pluie pour 2 jours.

Après cela devrait s’améliorer.

On prend quand même le départ pour cette route mythique 

En quittant le camping, on rencontre un Québécois de 83 ans qui vient de rouler sur cette piste

en tirant une petite caravane

Passage du pont

qui enjambe la Klondike River

et le bitume disparait ,

bonjour la « gravel road »

740 km de piste

à travers de grands espaces

vont être le menu

de ces prochains jours.

Il a dû pleuvoir

par endroit

car il n’y a presque

plus de poussière. Quelques trous,

de la « tôle ondulée », mais rien

de bien méchant.

Là une équipe de maintenance est entrain d’améliorer la route.

Au Km 70 nous arrivons au

PARC TERRITORIAL TOMSTONE 

Une région protégée (2165 km2)

qui se trouve sur le territoire traditionnel des Premières Nations Tr’ondëk Hwëch

et où il y a de nombreux sentiers pour les amateurs de randonnée.

Un arrêt au Centre d’Interprétation (renseignements

et petite exposition sur le Parc)

 Il ne pleut pas mais le temps couvert n’incite pas à aller marcher. On verra au retour !

Un lagopède des saules

Au Km 82 Belvédère

du NORTH FORK PASS

et sommet du col à 1289m.

Le point culminant de cette route.

 

MONT ANGELCOMBS que l’on découvre au fond dans la brume

puis on arrive dans les

HAUTES TERRES BLACKSTONES

Le relief devient tourmenté.

Km 102 TWO MOOSE LAKE

Depuis 2 ans. Il a été constaté qu’avec le réchauffement climatique, le permafrost dégèle et ici, cela a fait augmenter le niveau du lac.

Pas vu de Moose aujourd’hui !!!

 

Km 154 WINDY PASS 1060m

Ce col marque la division entre les bassins hydrographiques de la Blackstone River et l’Engineer Creek.

Dans cette région il y a une harde de caribous qui hiverne ici.

 

Une drôle d’odeur, le gaz ??? arrêt car avec tous ces soubresauts, on ne sait jamais ??

Vérifications de nos bouteilles, non tout est ok mais c’est bien dehors ! On va vite comprendre pourquoi.

On suit maintenant, l’ENGINEER CREEK dont l’eau est orangée-jaune-brune. C’est la composition des roches aux alentours riche en calcium, magnésium, bicarbonate, sulfate, sulfure, sodium et chlore qui lui apporte cette couleur.

On lui donne le surnom de RED CREEK et son nom en langue gwich’in signifie « ruisseau de l’eau qui pue ».

William Ogilvie

était un éminent arpenteur-géomètre canadien

qui a commencé à travailler au Yukon à l'été 1887. Sa première tâche a été de déterminer l'emplacement du 141e méridien -

la frontière entre le Canada et les États-Unis

(en Alaska) sur le fleuve Yukon. 

Km 195 PONT de la OGILVIE RIVER

Ici l’Engineer Creek

termine sa course colorée

et vient se mélanger aux eaux claires

de l’Ogilvie River

Les arpentages des limites ont confirmé

la compétence canadienne sur la région

La route quitte la vallée et recommence à grimper quelques 915 mètres

dans la ligne de partage des eaux

et à travers les plaines vallonnées d’Eagle

un immense paysage sauvage.

On arrive bien vite dans le brouillard

Km 214 Altitude 630m

On s’arrête pour la nuit près d’un petit ruisseau

Surprise, juste avant de souper, on aura la visite d’un Coyote.

Ce matin une Volverine ou Carcajou a traversé la piste

juste devant nous mais pas vu d’autres animaux.

Pas évident de prendre

une belle photo

quand on ne peut pas ouvrir

une fenêtre

et qu'en plus la vitre

n'est pas très propre !

Belle bête quand même ...

Jeudi 13 juillet

Hier soir il a commencé à pleuvoir vers 21h et c’est tombé une bonne partie de la nuit.

Ce sera l’avantage de ne pas rouler dans la poussière

mais le risque que la piste devienne par endroit boueuse !

Le ciel est toujours bien bas mais il ne pleut plus.

On roule sur un plateau entre 650m et 800m d’altitude et pendant près de 120km

la piste en montée – descente va devenir cassante.

Prendre son temps, réduire sa vitesse et bien choisir sa ligne !

Km 237 Une longue ligne droite

Interdiction de s’arrêter car la route peux devenir piste d’atterrissage !

 

Km 325 On s’arrête sur un parking pour manger, pas loin d’un endroit de maintenance et on rencontre une famille de Neuchâtelois en voyage depuis 2 ans !

On va se recroiser puisque nous avons le même but : l’océan arctique !

Le temps s’éclairci et enfin on peux voir les montagnes à l’horizon.

La végétation a changé. Les épinettes sont toutes rabougries, de grandes fleurs roses «Fireweed» et quelques bleus «Arcticx Lupine»

égayent le parcours .C’est très beau.

Le temps est clair, On décide de continuer encore un peu

Km 369 Arrivée à EAGLE PLAINS

Station essence - garage – motel – restaurant – camping.

Ce site est ouvert toute l’année !

Nous sommes à mi-chemin entre

le début de la route et l’arrivée à Inuvik !

Alors on fait le plein de gasoil

et on s’offrira un café accompagné d’un muffin !

On rencontrera des français qui ont cassé un essieu de leur remorque ! Ils attendent une pièce pour faire la réparation.

Notre VaLoin a déjà bien pris une belle couleur brune !

Il faut s’accrocher sur cette route pour la faire en vélo,

le sol est souvent boueux et plein de cailloux...

pas vraiment les conditions idéales

quand on se fait doubler par les voitures !

Mais il faut dire que le challenge est magique pour qui a les jambes pour le faire ! Quel courage et quel mental en sachant

qu’il y a au moins 100 km entre chaque campgrounds !

On croise un gars tout seul à vélo : il vient de Chamonix

et veux  aussi rejoindre l’Océan arctique !

Hier c’était une fille aussi toute seule avec le même but !

Km 401

Nous on va s’arrêter vers un dépôt de gravier juste avant le Cercle Arctique

Vendredi 14 juillet

Ce matin un peu de brume, normal avec la chaleur

de ces derniers jours et la pluie d’hier,

l’humidité remonte dans l’air.

Il y a un peu de vent alors nous allons bientôt avoir le soleil

On y retrouve Zian, le French vagabond à vélo

Km 405  ARCTIC CIRCLE 66°33’ North

Et voilà nous avons atteint le pays du soleil de minuit,

là où le soleil ne se couche pas pendant six semaines en été !

Km 465 Frontière entre le YUKON

et les TERRITOIRES du NORD-OUEST

La route serpente à travers

les Monts RICHARDSON,

du nom de Sir John Richardson,

un naturaliste qui a accompagné

Sir John Franklin lors de ses voyages d’exploration dans l’Arctique.

Franklin est l’explorateur de l’Arctique

décédé en 1845 lors de sa 3ème tentative

pour trouver le passage Nord-Ouest

entre les océans Atlantique et Pacifique

Km 488

La route se dirige vers l’Est

et passe à travers des gorges

et descend jusqu’à la PEEL RIVER

Ici les paysages sont en constantes évolution

et les variations entre l’hiver et l’été

font de la toundra et de la taïga des écosystèmes résistants et surprenants

pour nous qui vivons en milieu tempéré.

Aujourd’hui, ces espaces subissent de multiples menaces :changement climatiques et principalement  réchauffement climatiques, fonte du pergélisol, disparition de la forêt boréale dans les incendies et menaces humaines pour exploiter les ressources minières qui se cachent encore dans les sous-sols. Pourtant la biodiversité y est riche et le animaux comme la flore

doivent être protégés pour que ces zones arctique survivent

Km 539 Traversier

Abraham Francis

Traversée de la

PEEL RIVER.

Durant l’hiver

(de fin novembre à fin avril) il y a un pont de glace

à la traverse.

Km 551 FORT McPHERSON

Une petite communauté (900 habitants)

qui abrite le peuple Tetlit Gwich’in.

On y verra les pierres tombales

de la « Lost Patrol »(Patrouille Perdue)

de la Royale Northwest Mounted Police.

**** histoire à venir ....

Encore quelques kilomètres

et on va s’arrêter au bord d‘un petit lac pour la nuit.

Quel beau soleil de minuit pour finir cette journée !

Km 607 Traversier Louis Cardinal

Ici la RED RIVER, déclarée rivière du patrimoine canadien en 1993,

rejoint la MACKENZIE RIVER que nous allons maintenant traverser.

Le ferry est gratuit et est ouvert de début juin jusqu’à fin octobre.

En hiver c’est une route de glace.

Samedi 15 juillet

En nous dirigeant vers le Nord, on longe

le vaste delta du fleuve MACKENZIE.

Ce delta est le 2ème plus grand d’Amérique du Nord .

C’est aussi un important corridor faunique

vers l’Arctique

(64 km de large et 97 km de long),

qui abrite oiseaux – poissons et rats musqués.

On traverse des forêts couvertes

d’épinette noire et de mélèze laricin

avec aussi de petits lacs et des étangs

Km 672

On voyage maintenant à travers

une terre de pergélisol quasi continu

 Partout où on voit la toundra,

on peut être sûr que le sol en dessous est gelé en permanence.

Il en est ainsi depuis des milliers d'années, isolé par une épaisse couche de mousse et de lichens.

Mais avec la chaleur actuelle,

il va certainement

y avoir du changement ….

Km 690 Belvédère Tithegeh Chii Vitaii

Km 731 JÄK Territorial PARK

Ce parc doit son nom en raison de l’abondance

de petits fruits (canneberges, bleuets, chicoutés)

que l’on trouve dans la région.   

En langue Gwich’in,  Jäk signifie «baies» .

On va se réserver un place à ce camping.  

On va y  retrouver la famille de  Neuchâtelois

rencontrée avant-hier.

Km 737 Bienvenue à INUVIK

Construit en 1955 en tant que centre administratif dans l'Arctique de l'Ouest,

Inuvik est un mot inuvialuktun qui signifie « lieu de l'homme ».

C'est actuellement la plus grande communauté Canadienne au-dessus

du cercle polaire arctique, avec une population de 3 400 habitants.

La construction de la ville a commencé en 1955 et s’est achevé en 1961

Inuvik est construit sur le pergélisol,

de sorte qu'un système unique transporte l'eau, les égouts

et les systèmes de chauffage entre les bâtiments.

Inuvik était la principale base d'approvisionnement

pour l'exploration pétrochimique du delta jusqu'à ce que Tuktoyaktuk assume ce rôle en tant qu'activité centrée

sur la mer de Beaufort.

Comme le delta du Mackenzie est l'une des régions les plus riches en rats musqués au monde, Inuvik est le centre occidental d'expédition des fourrures vers le sud.

Située à 220 km aériens

au nord du cercle polaire arctique,

Inuvik connaît le vrai soleil de minuit

du 24 mai au 24 juillet.

Le soleil ne se couche pas pendant 57 jours.
Ceci est contrasté par environ 30 jours

(du 5 décembre au 5 janvier)

lorsque le soleil ne se lève pas

au-dessus de l'horizon, mais fournit

tout de même 4 heures de crépuscule.

 Petit tour de ville : Repas au marché local - Église igloo (dommage elle était fermée) -  Jardins communautaires

(organisés dans un ancien stade de hockey) -

 Maison des jeunes -  Ski club, etc …

INUVIK  

C’est le dernier arrêt sur la Dempster Hwy

et le km 0 pour la route qui rejoint l'Océan Arctique

Dimanche 16 juillet

Hier soir un gros orage

qui a rafraîchit l’atmosphère !

Ce matin ciel un peu brumeux au départ

Aujourd’hui direction l’OCEAN ARCTIQUE !

Depuis 2017, une nouvelle route a été construite, reliant INUVIK à TUKTOYAKTUK.

140 km de piste qui permet de venir découvrir

ce hameau de 900 habitants.

Elle a remplacé l’ancienne route de glace d’hiver qui reliait les deux communautés

Une route toutes saisons entre Inuvik et Tuktoyaktuk a été proposée pour la première fois au début des années 1960,

mais la construction n'a commencé qu'en 2013.

La majeure partie des activités de construction était prévue pendant les mois d'hiver

afin de préserver le pergélisol.

En outre, un tissu géotextile a été placé

entre le sol et les matériaux de construction

tout le long de la piste

La zone de HAUTES TERRES  traverse les collines du CARIBOU

et se caractérise par la présence d’arbres rabougris

(Peupliers – Bouleaux- Épinettes blanches)

A l’automne, on peut observer la migration des hardes de caribous,

ici dans cette région.

Le ciel se dégage et le soleil arrive

Puis changement de paysages

Sur environ 35 kms, la piste traverse une ZONE de LACS

On aperçoit les deux plus grands :

le PARSONS LAKE et le HUSKY LAKE

Un paysage de toundra parsemé d’arbrisseaux

et de tout petits arbres rabougris

Difficile de rendre en photos ce paysage tant l’horizon est « plat »

Et on arrive dans les PLAINES de TUK

Des centaines de lacs au milieu d’une végétation ligneuse

C’est super beau !

Un PINGO est un grand monticule de glace

recouvert de terre que l’on trouve dans les climats arctiques et subarctiques.

Les PINGOS se forment dans des conditions

bien particulières, c’est-à-dire lorsque de l’eau s’accumule en-dessous de la surface gelée du sol. L’accumulation d’eau gèle et gonfle,

et pousse ainsi la surface du sol pour former une colline.

Au fur et à mesure que ce processus se poursuit

et que le sol  est poussé vers la haut

par la masse de glace,  le PINGO « grandit ».

Comme ils ne grandissent que de quelques centimètres par an, les PINGOS les plus gros peuvent prendre

des décennies voire des siècles pour se développer.

Et c’est l’arrivée à TUKTOYAKTUK

Sur les rives de la MER de BEAUFORT

de l’OCEAN ARCTIQUE

Incroyable d’être venu jusqu’ici, l’émotion nous gagne ……

Juste avant d’arriver au but, on aperçoit au loin des PINGOS,

une zone naturelle protégée

IBUYUK PINGO, le plus grand du Canada et le deuxième

plus grand au monde(49m de haut sur 300m à la base),

il aurait plus de 1000 ans.

Aujourd’hui, avec le réchauffement climatique,

il commence à s’affaisser ce qui change sa forme.

Ce paisible hameau compte environ 900 habitants

TUKTOYAKTUK ou TUKTUUYAQTUUQ (TUK) son nom traditionnel en langue inuvialite signifie « l’endroit qui ressemble à un caribou »

Aujourd’hui on dit souvent TUK, le diminutif pour parler de cette communauté.

Depuis la nuit des temps, les Inuvialuits vivent sur les rives de l’Océan Arctique

et se sont installés de manière sédentaires depuis 1905.

Pendant des siècles la zone était un lieu privilégié pour

la pêche traditionnelle à la baleine et pour la chasse au caribou et au bélouga.

TUK a su conserver ses traditions et de nombreux habitants

pratiquent encore la chasse, la pêche et la trappe

La communauté a été fondée en 1928, lorsque la Compagnie de la Baie d'Hudson

a créé un poste ici et son premier nom était Port Brabant

Maison de glace de Tuktoyaktuk

Unique en son genre, cette maison de glace fait office de congélateur géant

pour la collectivité.

Cette « maison » cache en fait 19 salles reliées par trois tunnels.

Ce réseau sous-terrain a été creusé

dans le pergélisol en 1963.

La population utilise cette maison de glace pour conserver la viande

résultant des chasses

Goélette « Our Lady of Lourdes”

Pendant plus de 20 ans

(dans les années 30 et 40)

la goélette a servi de navire de livraison pour les missions catholiques

éloignées disséminées entre Tuktoyaktuk et Cambridge Bay,

au Nunavut

L'habit de Fête

d'une dame qui m'a fait entrer dans sa maison

Le poisson est nettoyé,

les filets sont levés

puis pendus dans des séchoirs 

Le soleil ne se couche pas

du 19 mai au 24 juillet

et ne se lève pas du 28 novembre au 13 janvier

Il est MINUIT à TUKTOYAKTUK

Lundi  17 juillet

Incroyable cette «nuit»

avec ce soleil

qui ne se couche pas ….

Et maintenant il nous faut prendre

la route du retour vers INUVIK 

le monde moderne est

aussi arrivé jusque là ...

Arrivé à INUVIK on retourne au camping JÄK Territorial PARK

Mardi 18 juillet

Hier soir le soleil était bien rond et rouge  sang !!!! 

Départ tranquille

Ce matin c’est gris de gris !

Route du retour sur la DEMPSTER.

Heureusement à l’aller,

on a bien vu le paysage de cette première partie.

On quitte

tout doucement

ce vaste delta du fleuve Mackenzie

Ciel bien chargé,

le soleil est très loin

Pour le lunch on s’arrête au petit lac où nous avions dormi à l’aller

et on retrouve la famille espagnole en camion qui a bivouaqué ici cette nuit.

 

Traversée du fleuve MACKENZIE par le ferry Louis Cardinal

On s’arrête pour la nuit

au PARC Territorial NATAIINLAII

Nataiinlaii est un terme Gwich’in qui signifie

«eau qui coule dans toutes les directions »

 

Fin d’après-midi tranquille

Le ciel est toujours bien gris et la température a chuté.

Un caribou nous a traversé devant ….

Et vu un beau renard !

Mercredi  19 juillet

Toujours dans la grisaille … 

Traversier sur la PELL RIVER

par le ferry Abraham Francis,

une traversée en bac à câble gratuite.

On roule dans le brouillard, pas si facile

et on grimpe …

MIDWAY LAKE

Sur le plateau Peel,

ici à lieu un festival

annuel de musique

le premier week-end d’août

(un genre de Paléo chez nous)

Ici pas de tentes

rien que des petites "cabanes"

On a quitté définitivement la plaine rouge arctique.

 On voit un beau renard arctique mais pas de caribou …

La piste maintenant

descend à travers les gorges avant de remonter pour arriver à la frontière entre l

es Territoires du Nord-Ouest et le Yukon et au passage du WRIGHT  PASS

Le soleil a du mal à percer … mais  il n’est pas loin .

La route traverse la zone de pâturage

du seul troupeau de rennes domestiques du Canada,

ainsi que des troupeaux de caribous sauvages.

Aujourd’hui

on s’arrête 1km avant le Cercle Arctique

d'où on aura une superbe vue

sur les montagnes Richardson.

On va scruter la toundra avec les jumelles

à la recherche d’un ours, on ne sait jamais ????

Le ciel est toujours un peu brumeux,

peut-être que demain le soleil sera avec nous ?????

Jeudi 20 juillet

A 5h00 un beau soleil bien rond et rouge

est apparu derrière les montagnes

Le ciel est clair, pas un nuage.

Quelle chance !

On aperçoit toute la chaîne de montagnes et la route qui se faufile au milieu des épinettes.

On peut voir la poussière dégagée par le passage des véhicule.

PONT EAGLE RIVER

Ce pont a été construit sur du pergélisol. Des pieux ont été enfoncés

à 30m dans le sol, traversant une couche de pergélisol de 10m.

Aujourd'hui la piste

est tellement sèche

que l'on prend

un bain de poussière

au passage des camions 

EAGLE PLAINS

Arrêt petit café mais surtout gasoil :

la prochain station-service est à 370 kms.

On croise 2 couples à vélo puis 2 autres jeunes.

On va les ravitailler en eau car ils sont assoiffés,la poussière dégagée par les véhicules leur sèche la gorge

OGILVIE – PEEL Viewpoint

Un beau point de vue sur les Monts Ogilvie

et en bas s’étend la vallée des rivières Ogilvie et Peel  sur environ 180kms

La route serpente entre 300 et 400m d’altitude,

sur le plateau Eagle Plain.

On longe  maintenant la rivière ENGINEER

et on peut voir les falaises qui bordent la piste.

A l’aller on était sous la pluie

et aujourd’hui le paysage est trop beau !

On retrouve la « rivière qui pue »

mais aujourd’hui on sent moins le souffre que l’autre jour.

Ce soir on s’arrête près du sommet

du col WINDY PASS à 1060m

A 22h00, à 1030m il fait encore 21°

et le soleil est encore loin de se coucher !

Vendredi 21 juillet

Les derniers kilomètres

sur cette piste.

Ce matin grand soleil,

quelle chance !

On s'est levé de bonne heure

et on retrouve les trous

 et la "tôle ondulée" 

ici ils disent

"la planche à laver"

CHAPMANN LAKE

Ce lac porte le nom d'Ernest « Chappie » Chapman, commerçant, trappeur et prospecteur pendant

de nombreuses années dans cette région.

Chapman Lake était la fin de la route en 1964

lorsque le gouvernement canadien a temporairement

abandonné le projet d'autoroute.

Les travaux à plus petite échelle

se sont poursuivis sporadiquement,

la route atteignant la rivière Ogilvie en 1970.

TWO MOOSE LAKE

Toujours pas de Moose ….   Mais un peu plus loin des chevaux sauvages

NORTH FORK PASS

Enfin on profite du paysage et on découvre la vallée

TOMBSTONE Park

Et bientôt c'est le retour au Km0 .

Notre VaLoin va bien - pas de crevaisons -

 

C'était vraiment une superbe piste avec des paysages incroyables !

On a adoré ....

 

Ce soir on s'arrête au camping à DAWSON CITY

Vendredi 21 juillet - Samedi 22 juillet 

Dimanche 23 juillet - Lundi 24 juillet

Nettoyage de VaLoin - extérieur - intérieur

Rangement - Lessive - Repos

et visite de DAWSON CITY et de ses environs

une page spécial Dawson sera présentée plus tard

Mardi 25 juillet

Direction l'ALASKA

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