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TERRITOIRES du NORD-OUEST

Mercredi 21 juin

Hier soir une rencontre super sympa :

Emma et sa maman,

toutes les deux à vélo,

qui venaient voir les nationalités

des voyageurs sur le camp.

Emma parlait français

alors on a bien pu échanger,

C'était vraiment un très beau moment.

Ce matin notre route vers le Nord

va commencer

En contrebas la MISSION ST-CHARLES

L'église a été construite en 1885 et le presbytère en 1889.

Après la fermeture de la mission en 1903, le presbytère a été utilisé comme résidence par le personnel du traversier de Dunvegan établi ici en 1909.

Le responsable de la compagnie du ferry y a habité jusqu’en 1920

et en 1930 a aménagé une partie du rez-de-chaussée en magasin général.

Le presbytère a été abandonné en 1940.

Les frères Revillon établis à Paris en 1723 étaient l'un des plus grands fourreurs au monde lorsqu'ils se sont lancés dans une expansion mondiale

qui comprenait le nord de l'Alberta à la fin du 19e et début du 20e siècle .

Les objectifs de l'entreprise étaient l'acquisition de fourrures de haute qualité mais aussi la création de magasins pour vendre des marchandises aux colons

qui étaient attendus dans la région.

Après  avoir construit un entrepôt à Edmonton en 1899, la décision a été prise d'ériger un poste de traite des fourrures au bord de la rivière Peace River

L'emplacement choisi était près de cette mission St Charles,

près du sentier longeant la rivière et du nouveau traversier de Dunvegan.

L'établissement a été achevé à l'été 1909

et comprenait un magasin et une maison.

Le bâtiment actuel subsistant a été conçu pour être polyvalent :

magasin - poste de traite et entrepôt.

Avec la Première Guerre Mondiale, les frères Revillon ont dû réduire

leurs opérations et fin 1915 ils ont fermé leur magasin ici à Dunvegan.

Cette maison est devenu un logement pour des habitants du village

jusqu’en 1932.

Aujourd'hui, ces bâtiments sont devenus un musée historique

DUNVEGAN

par un grand pont suspendu on enjambe

la PEACE RIVER

GRIMSHAW et la "MACKENZIE HIGHWAY"

Ici commence cette route que nous allons emprunter

Les origines de la « Mackenzie Route » remontent à 1914

avec le sentier longeant la rivière Battle .

Les ressources découvertes dans les Territoires du Nord-Ouest dans les années 1930 sont liées à l'arpentage d'une route de Grimshaw à Yelloknife parcouru avec le cat train pendant l'hiver 1939-1940. Le premier cat train est arrivé à Yellowknife

le 12 avril 1939. Le 3 novembre 1945, le Gouvernement Fédéral et celui de l'Alberta ont signé un accord pour la construction d'une route praticable en tout temps de Grimshaw à Hay River. La nouvelle a été bien accueillie à Grimshaw,

où les dirigeants municipaux ont longtemps fait pression

pour être au point zéro sur cette autoroute

Après ce passage au bord de l'eau, on retrouve le plateau et les cultures

Achevée en 1950, la route a été nommée

« Mackenzie Route »

par le conseil des Territoires du Nord-Ouest en hommage aux explorations

de la fin des années 1700 par le célèbre explorateur Alexander Mackenzie.

On a aussi donné ce même nom à la rivière.

Aujourd'hui, cette route Mackenzie demeure une voie de transport vitale

vers le nord du Canada.

Elle est comme un long ruban bien rectiligne, à travers des champs et des forêts et est jalonnée de panneaux portants deux symboles : un couteau et une plume. Le couteau représente l'héritage des Autochtones et des trappeurs,

et la plume, l'histoire et les premiers documents

la consignant et rédigées par Alexander Mackenzie.

Ce soir on se posera près de TVIN LAKES, un tout petit campground

Jeudi 22 juin

On retrouve notre ligne droite ou presque

qui se dirige plein Nord.

HIGH LEVEL : plein de gasoil (dès maintenant on remplit dès qu'il y a une station) et visite au VISITOR CENTER

où nous trouverons une carte et un guide des routes et des campings du Territoires du Nord Ouest en français

et qui abrite un beau musée sur la vie des Premières Communautés.

Il y a plus de 11000 ans, un pont de glace reliant la Sibérie et l'Alaska

a permis aux premiers ancêtres

des peuples indigènes

de traverser l'Amérique du Nord.

Ici, où l'on vient d'arriver,

on retrouve trois tribus uniques

qui se sont installées dans

et autour du nord de l'Alberta :

the Woodland Cree (les Cris des bois,

the Beaver (les Castors)

et the Slavey (les Esclaves)

maintenant appelés Dene Tha'.

Un arrêt lunch à HUTSCH LAKE et nous arriverons

à la frontière :

on quitte l'Alberta

et en passant

le 60ème Parallèle,

nous sommes maintenant au NORTHWEST TERRITORIES !

Une visite au centre d'Informations

(on se renseigne toujours pour les feux) et là aussi une petite exposition

et des objets d'art

et d'artisanat autochtone.

Avec une petit café offert on regardera un reportage sur cette grande région

que nous allons parcourir et avant de partir on nous offrira un certificat attestant notre passage

du 60ème Parallèle..

Nuit au bord de la Hay River (rivière au Foin)

au milieu des bouleaux et des Trembles

Vendredi 23 juin

Hier soir rencontre avec un couple d'allemand

(aussi avec un Sprinter)

qui reviennent dans cette région

pour la 3ème fois.

"Venus il y a 9 ans, la route n'a guère changée mais on croise beaucoup moins d'animaux" Nous, nous n'avons pas encore vu un ours !!!!

La route 35 de l'Alberta

devient la route 1 des TNO

Un superbe arrêt au Parc Territorial des Chutes Twin : ALEXANDRA FALLS

laquelle se précipite du haut de ses 32 mètres

dans la Rivière au Foin.

Arrivée à HAY RIVER.

Point de rencontre des transport ferroviaire, routier et maritime,

la collectivité de HAY RIVER (3700 habitants)

est baptisée "Carrefour du Nord"

Née d'une mission et d'un poste de traite fondés en 1858,

ce village se trouve au confluent

de la Rivière au Foin et du Grand Lac des Esclaves.

C'est le point de départ au transport par barges

vers le fleuve Mackenzie et l'Arctique .

Au Visitor Center ce seront deux jeunes filles qui seront toutes contentes de nous renseigner en français !

Elles nous apprendront que l'année passée, début juin,

le village était évacué pour risque d'inondation

et que cette année, aussi début juin, de l'autre côté de la rivière,

14 maisons ont brûlées et que le village a dû être évacué

pour risque d'incendie ! 

Une force de la nature que l'on peut observer depuis 2 plateformes.

Des formations calcaires vieilles de 400 millions d'années

bordent la gorge de la Rivière au Foin

Par un escalier en spirale puis en bois (138 marches)

on arrive au belvédère de LOUISE FALLS.

Mais quel contraste avec il y a seulement 4 jours.

Ici il n'y a pas eu de pluie depuis longtemps

et le niveau de la rivière est assez bas.

Ce soir on se posera au camping

Tout près de la plage au bord du LAC des ESCLAVES

 ce sera l'occasion d'une promenade au milieu des bois flottés

déposés lors des inondations

Il fait très chaud et l'air du lac nous rafraîchira

                          GREAT SLAVE LAKE

Vestige d’une mer intérieure creusée par les glaciers dans le bouclier canadien lors de la dernière période glaciaire, le GRAND LAC des ESCLAVES est le 2ème lac en importance du point de vue de la superficie du Canada : 28438 km2 et le plus profond en Amérique du Nord : 616m

Samedi 24 juin

Ciel gris et il commence à pleuvoir.

La routine

(service de notre VaLoin et plein d’eau)

et sans oublier de donner aussi à boire à nos chevaux.

Un petit arrêt au FISHERMAN’S WHARF MARKET, dommage qu’il pleut car c’est sympa.

Maintenant direction le

WOOD BUFFALO National Parc

La route 5 , route des Bisons des Bois,

part à l’Est et un panneau nous annonce

270 km jusqu’à FORT SMITH.

Un carrefour et au km 97 on arrive dans le parc :

Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO,

ce parc de 44 800 km2 est le plus grand parc national en Amérique du Nord

(il est plus grand que toute la superficie de la Suisse).

Inauguré en 1922, il vise à protéger l’un des derniers troupeaux de bisons des bois vivant en liberté (environ 35500 individus) du monde entier.

Ce parc est aussi la plus grande réserve de ciel étoilé au monde (on y voit les plus belles aurores boréales).

On y trouve la  dernière aire de nidification de la grue blanche, une espèce menacée

DOLINE ANGUS

Un sentier permet de faire le tour

de cette gigantesque doline

(110m de large et 60m de profond)

Des nappes d’eau souterraine ont érodé la roche tendre creusant une caverne souterraine

et à la longue, le plafond de la caverne

s’est effondré

laissant cette profonde dépression.

Mais que voit-on là-bas au loin sur et au bord de la route … ???

et oui un troupeau de bisons !

Ces animaux font depuis toujours partie intégrale du paysage boréal

et du mode de vie des Autochtones qui l’habitent.

Le bison occupe une place importante

dans les croyances et la spiritualité.

Aujourd’hui, le bison est à la fois le symbole du passé du Canada

et garant de l’avenir,

nous rappelant notamment de prendre soin de la terre, source de vie.

CHUTES de la rivière LITTLE BUFFALO

Dans un cadre pittoresque,

un petit camp-ground

qui a été dévasté par le feu en 1981

et qui aujourd’hui revit.

La rivière dévale le long d’un escarpement

calcaire et de gypse.

La chute d’eau a creusé un canyon de 8km.

Arrivée à FORT SMITH (2450 habitants)

Un village qui a été la capitale des Territoires du Nord-Ouest jusqu’en 1967.

Cette collectivité la plus au Sud des TNO est surnommée « Capitale des jardins ».

Établi à proximité de la SLAVE RIVER (rivière des Esclaves) sur l’ancienne route de portage contournant

les rapides, FORT SMITH a été dès 1874, un poste de traite de la Compagnie de la Baie d’Hudson.

Les négociants de fourrure qui descendaient le fleuve Mackenzie y faisant déjà halte depuis plus d’un siècle.

Au Visitor Center , où nous serons accueilli par GED un étudiant parlant français, nous y verrons un exposition sur le Parc

mais surtout nous apprendrons que depuis 3 jours il y a le feux dans le sud du Parc et que 2 routes y sont interdites et fermées.

Alors notre visite jusqu’au LAC PINE et au LAC PARSON, tant vantés dans les guides ne pourra pas avoir lieu.

 On ira se poser au camp du Parc Reine Elizabeth pour la nuit.

Dimanche 25 juin

Un petit camp-grounds où l’on a eu l’impression de dormir en pleine nature,

tant les places entre chaque CC  étaient immenses.

Plein de gasoil ! et on commence la journée

par une petite marche pour aller voir l’un des quatre rapides

sur cette rivière des Esclaves. Le rapide de Cassette

Un sentier abrupt descend au bord de l’eau et là surprise,

on y voit des pélicans.

Ils viennent de quitter le Mexique et vont passer tout l’été ici.

Pas de prédateurs et poissons en abondance !

Il ne nous reste plus qu’à reprendre

la route du retour.

On fera un détour pour aller voir

une singularité de ce Parc :

les PLAINES SALEES

Une piste (gravel road) nous conduit

à un point de vue panoramique

sur un paysage incroyable

Par un sentier en lacets on arrive aux seules plaines salées

du Canada.

C’est super beau !

On y voit des traces

de bisons

et quelques plantes

qui se sont adaptées pour survivre

On parlera avec un couple vivant en Ontario

et en vacances à Hay River ,

qui était très surpris de voir des européens

venir jusqu’ici dans ce parc.

Un bel échange malgré la barrière de la langue

(mon anglais refait bien surface)

Il fait très chaud (30°)

et ce sera à l’ombre dans notre VaLoin

que l’on mangera.

La journée a été bien remplie,

ce soir on s’arrête

au bord du SANDY LAKE,

un endroit de vacances

pour les gens de HAY RIVER

et de FORT SMITH.

LUNDI 26 JUIN

Quelques gouttes de pluie cette nuit

mais au réveil le soleil est déjà là.

Retour à la grande route et où on retrouve

notre beau ruban gris argenté.

Combien en voulez-vous aujourd’hui Mam’zelle ??

Oh environ 80 km jusqu'au prochain carrefour,

après on verra …

On retrouve HAY RIVER : services – eau – gasoil,

le refrain avant de continuer.

ENTERPRISE, le carrefour direction plein Ouest

sur la 1, la route des cascades.

RUISSEAU McNALLIE CREEK FALLS 

une petite aire

de pique-nique

et un sentier

qui mène aux chutes hautes de 17m.

 

Mais il n’y a pas beaucoup d’eau

Un peu plus loin,

notre ruban nous invite

à le quitter pour un petit détour jusqu’à une belle cascade

LADY EVELYN

Ici la rivière KAKISA forme un gigantesque rideau d’eau

en se jetant aux pieds d’un escarpement de calcaire. Avec le soleil, on aperçoit un petit arc-en-ciel

 

KAKISA, une petite collectivité Dénée (40 habitants) vit ici au bord du lac Kakisa.

Retour à notre ruban qui maintenant porte le nom de FRONTIER TRAIL, route 3 en direction du Nord.

 

DORY POINT, un arrêt pique-nique sur la rive sud du puissant fleuve MACKENZIE

qui s’écoule depuis le GRAND LAC des ESCLAVES .

PONT de DEH-CHO

Officiellement ouvert

depuis le 30 novembre 2012, ce pont d’un kilomètre traverse le fleuve Mackenzie et permet aux habitants

et aux voyageurs de parcourir cette route plus facilement.

Auparavant il fallait prendre un traversier ou

emprunter une route de glace en hiver 

Ce pont est gratuit pour les touristes

mais payant pour les véhicules de commerce

​

MACKENZIE RIVER : en esclave « DEH-CHO »

qui veut dire « Grande Rivière »

après 1738 km

il finira vers la mer de Beaufort dans l’Océan Arctique .

C’est le plus grand fleuve du Canada

REFUGE de BISONS du MACKENZIE

Sur 80km le territoire à l’Est de la route jusqu’au Grand Lac des Esclaves

est réservé aux bisons des bois sauvages qui y circulent en liberté.

Il faudra être vigilant en conduisant.

​

​

Mais ce soir on s’arrête à FORT PROVIDENCE

Plein de gasoil (le prochain poste est à plus de 230km)

​

et arrêt au camp-grounds au bord du fleuve (ici toutes les aires sont  no over night)

Mardi 27 juin

Réveil de bonne heure !

Avec cette nuit qui commence à ne s’assombrir

que vers 23h30 et que le jour s’éclaire déjà à 3h

du matin,  on ne sait plus bien à quelle heure on vit !!!

Un petit tour dans ce village de FORT PROVIDENCE, une petite communauté de 800 habitants

située en bordure du fleuve Mackenzie.

Une mission catholique romaine s’y est installée en 1861. Petite église de Our lady of Fort Providence (fermée) et on retrouve la route 3

Parc Territorial du LAC CHAN

Et voici les premiers bisons sauvages,

des mâles solitaires.

La route est parsemée  d’une myriade

de petits lacs et de ruisseaux.

Il fait chaud et les insectes

viennent se fracasser contre la calandre du véhicule et du pare-brise.

Des libellules, en veux-tu, en voilà.

Des nuées !

Et maintenant un beau troupeau,

femelles et petits.

Le paysage devient vallonné

avec des formations

rocheuses polies par le temps

Cela nous change de tout

ce que l’on a vu

jusqu’à maintenant.

Et encore des bisons !

heureusement

que l'on est prévenu

Arrêt au Parc territorial

NORTH ARM

avec une vue magnifique sur ce Grand Lac des Esclaves.

BEHCHOK`Q

Siège administratif de la

région TLICHO,

c’est la plus grande collectivité Dénée des TNO,

située sur les rives du

Grand Lac de l’Ours.

Encore une centaine de kilomètres

et nous arriverons à YELLOWKNIFE.

La route longe une sablonnière

(où on ira faire un tour)

avant de se poser dans le

PARC Territorial Fred Henne.

La journée a été riche,

il est temps de faire une pause.

Mercredi 28 juin

Quel silence au réveil ! Quel calme ! Quel quiétude !

C’est ce que l’on va ressentir toute la journée.

La ville est paisible !

Un petit tour

au Visitor Center :

plan de la ville -  explication sur l’origine de celle-ci, etc… on nous remettra un pass qui nous permettra de se garer dans toute la ville gratuitement ! (le centre est truffé de parcomètres).

On ira faire une tour dans la vieille ville

Un fish & chips dans un restaurant typique (Jean-Marc dira que c’est le meilleur

qu’il n’a jamais mangé)

YELLOKNIFE

Son nom vient d’une ancienne population amérindienne qui peuplait cette région

« Les Couteaux Jaunes ».

La ville aujourd’hui compte

un peu plus de 21 000 habitants

et c’est la capitale

des Territoires du Nord-Ouest depuis 1967. Située sur les rives du Grand Lac des Esclaves,

c ‘est une ville de contraste

où des gratte-ciel modernes surplombent

les rustiques bâtiments patrimoniaux

de la vieille ville.

La ville a pris son essor depuis la découverte

de l’or en 1896, 

durant la ruée de l’or de l’Alaska.

L’immense mine d’or de GIANT

a été fermée en 2005.

Mais depuis 2002 on a découvert des diamants. Les mines sont reliées à Yellowknife

par une route de glace

donc seulement ouverte en hiver.

visite du Musée

« Prince of Wales Northern Héritage Center » avec de très belles expositions

sur les populations autochtones,

sur la faune de la région  ainsi que sur les transports typiques du Grand Nord.

Il fait très chaud.36° une chaleur incroyable . Nous sommes au-delà du 60ème parallèle,

et si on nous avait dit que l’on aurait cette température, on n’y aurait pas cru et pourtant ! Heureusement au camping nous sommes un peu à l’ombre

Parc territorial de

PROSPEROUS LAKE

D’ici, le lac à l‘air tout petit,

mais en regardant le GPS,

on voit que la grande partie est cachée au-delà l’horizon

Parc Territorial de la

YELLOWNIFE RIVER

Le premier parc des neuf que l’on va croiser. Un endroit pour pique-niquer ou pêcher. Si on avait un bateau, on pourrait remonter la rivière pour atteindre une série de lacs.

Parc Territorial de HIDDEN LAKE

Un paradis de 3000 ha où

le camping sauvage est autorisé.

Mais en canoë, c’est le rêve pour les aventuriers. Lacs, rivières, il n’y a que cela.

Jeudi 29 juin

Ciel bleu et 20° déjà à 7h00

Aujourd’hui, on va aller au bout du bout de la route.

INGRAHAM TRAIL (Hwy 4) Cette route s’étire

sur 70 km de YELLOWKNIFE jusqu’au TINE LAKE.

Parc Territorial de MADELINE LAKE

Des rochers de granit bordent la rive. Une pointe pleine de charme qui s’avance dans le lac. Des petits sentiers nous mènent vers différents points de vue où on peut contempler le lac

et la nature environnante. Comme c’est beau …

Parc territorial de PRELUDE LAKE

Ici un petit camping où les gens de YELLOWKNIFE

y viennent en week-end ou en vacances. Une petite plage de sable et un sentier qui va nous conduire vers un point de vue panoramique. Tout autour du lac, on aperçoit des « cabines », petits chalets que les gens rejoignent avec leur bateau.

L’hiver passé, il y a eu 1,50m de neige ici

On voulait, par un joli sentier, rejoindre les CHUTES de CAMERON, mais à un endroit, plus de marques, plus de traces, que des rochers bien polis, nous n’avons pas trouvé le bon à escalader pour continuer la balade…

Parc Territorial de CAMERON RIVER

Toujours un beau sentier et là on arrive au pied des chutes REMPARTS de la rivière Cameron. Trop beau ! On ne résistera pas à y faire tremper nos orteils dans l’eau fraîche. Le Paradis !

TIBBITT LAKE

Le bout du bout de la route. La fin de l’INGRAHAM TRAIL.

Ici commence la route de glace qui dessert les mines de diamants l’hiver. (on peut voir à la télé des reportages sur cette route de glace)

Cette route était vraiment très belle

Un paysage majestueux où règnent

de très nombreux lacs, petits et  grands,

des forêts boréales

et des rochers polis par le temps.

Un paradis pour les activités de plein air

et avec le ciel d’un bleu intense, sans un nuage,

c’était un décor de rêve.

​

Il fait toujours très chaud ....

On revient sur nos pas et bien avant de retrouver

la circulation et la pollution urbaine, on s’arrête là quelque part au milieu des épinettes et avec juste des écureuils comme voisins

Vendredi 30 juin

Hier soir le ciel s’est embrasé,

on l’a juste aperçut derrière les épinettes.

Retour à la ville – Plein de gasoil et on reprend

notre route par laquelle nous sommes arrivés.

Escale au bord du Grand Lac des Esclaves

au Parc Territorial North Arme,

une aire de pique-nique où on s’était déjà arrêté

 Une chaleur étouffante toute la journée

mais l’orage gronde au loin.

Samedi 1er juillet

Hier soir, une belle averse pendant un bon quart d’heure a permis de rafraîchir l’atmosphère.

Aujourd’hui Fête nationale du Canada.

Mais où nous sommes il n’y a pas de festivités !

Ce matin le ciel est voilé et il y a pas mal de brume

dû à la pluie d’hier soir.

Sur la route nous aurons un festival : des bisons et encore des bisons …..

FORT PROVIDENCE : arrêt obligé pour le plein de gasoil, la prochaine pompe sera à 260km 

On retrouve la route des chutes – la Mackenzie Highway 1

par laquelle nous étions arrivés mais maintenant on file à l’Ouest.

Les premiers 40 km sont goudronnés

puis il y a des travaux pendant 16 km

où justement ils sont entrain de la préparer pour bientôt la goudronner.

Ensuite c’est de la belle piste gravel road.

REDKNIFE RIVER incroyable,

là aussi très peu d’eau alors que cette petite rivière

est réputée pour la pêche à l’Ombre de l’Arctique 

BOUVIER CREEK

un ruisseau

pour pêcher

mais à sec !

WALLACE CREK on aurait dû

y voir

une petite chute,

mais où ?

il n’y a presque pas d’eau 

SAMBAA K’E là au Sud on voit les traces de la route d’hiver, longue de 126 km qui mène à la collectivité Dénée de SAMBA K’E (85 habitants). Aucune route ne s’y rend l’été. Il faut prendre un petit avion depuis

Fort Simpson (où nous serons demain)

ou de Hay River (où nous étions l’autre jour).

Parc Territorial

des Chutes SAMBAA DEH

La rivière TROUT

(SAMBAA DEH en langue Esclave) était, avant et pendant la traite des fourrures, une voie de transport importante

pour les populations autochtones de la région.

​Les voyageurs devaient portager pour éviter le danger que représentaient les chutes.

Par un petit sentier on arrivera

au-dessus 

puis au pied des CORAL FALLS

​. Ces premières chutes doivent leur nom aux nombreux coraux fossilisés que charrie la rivière chaque année

Arrêt là pour la nuit dans ce petit camp-ground

situé au bord de cette TROUT RIVER

Dimanche 2 juillet

Nuit super calme, aucun bruit

et pourtant il y avait du monde au camp.

Une courte balade pour aller voir

les SAMBAA DEH FALLS

avant de reprendre la route

Une impressionnante gorge

où la rivière a fait son chemin.

Le ciel devient menaçant

et la pluie nous accompagne par ondée.

Arrivé au carrefour appelé CHECKPOINT.

On doit continuer sur FORT SIMPSON,

un détour pour faire le plein de gasoil

(on en aurait pas eu forcément besoin, mais dans le doute,

la prochaine pompe est à 250 kms )

Pour rejoindre l'autre rive de la LIARD RIVER

on doit prendre un traversier

(en hiver il est remplacé par une route de glace)

On est impressionné par la largeur

et le débit de cette rivière.

FORT SIMPSON Situé au confluent

du fleuve Mackenzie et de la rivière Liard,

c’est la plus grande collectivité de la région

(130 habitants) et du plus ancien poste de traite jadis en activité le long du Mackenzie.

Avant l’arrivée des négociants explorateurs

et colons européens, FORT SIMPSON

était un lieu de réunion très fréquentés

par les Premières nations.

A l’époque de la traite des fourrures,

le secteur est demeuré un endroit important pour la Compagnie du Nord-Ouest

(ancêtre de la Compagnie de la Baie d’Hudson). C’est le premier gouverneur de cette Compagnie qui a donné l’appellation actuelle de

FORT SIMPSON,

autrefois appelé « Fort of the Forks ».

​

Il pleut, un déluge !

Plein de gasoil et arrêt au Visitor Center

pour avoir la confirmation que la route

pour Fort Liard est bien ouverte.

Celle-ci a été fermée vendredi

pour des incendies,

mais comme il a beaucoup plu c’est bon !

On va pouvoir continuer

On retrouve le traversier

et la pluie a déjà fait place au soleil

Retour à CHECKPOINT et départ sur la LIARD TRAIL Highway 7 .

Elle va suivre la vallée de cette rivière.

Une superbe piste, sauvage, en gravel road.

Ce soir stop au

PARC TERRITORIAL

BLACKSTONE,

un très beau petit

camp grounds

au bord de la tumultueuse

LIARD RIVER .

Le petit centre d’information est construit en rondin et à l’intérieur on découvre une exposition sur la collectivité de cette région.

Derniers échanges avec le responsable du camp, un pure Dé!

​

Et départ, la piste nous attend. On traverse la Blackstone River

et que voit-on là-bas au loin ????

​un jeune orignal, mais il ira très vite se réfugier dans la forêt.

Lundi 3 juillet

Ce matin le soleil est revenu.

On profite encore de ce bel endroit.

La tumultueuse LIARD RIVER traverse le parc

et ce matin elle est bien calme !  

On peut voir un paysage de montagnes !

Cette route est vraiment splendide-

piste en super état, on vole presque …

 

Le paysage nous offre maintenant

la vue sur les montagnes de NAHANNI BUTTE

On aperçoit l’endroit où passe la route de glace qui mène vers cette collectivité.

MUSKEG RIVER, un endroit idéal pour la pêche , paraît-il ?

Arrivée à FORT LIARD  

Un petit village de 620 habitants,

situé au confluent des rivières Liard et Petitot.

On dit qu’il est la « zone tropicale du Nord »

car on y trouve des températures cémentes.

Aujourd’hui à midi il faisait 28°.

Les habitants des « Acho Dene Koé »

sont reconnus pour leurs œuvres

utilisant écorce de bouleau et les piquants de porc-épic.

​

Dans le village, le lieu de rencontres et de fêtes

On quitte ce village et juste à la sortie

un troupeau de bisons !

​

Au revoir les Territoires du Nord-Ouest,

bonjour la British Columbia.

On a adoré cette région, trop belle, de superbes routes, des pistes en très bon état

et des gens tout simplement accueillants et chaleureux. On ne regrette vraiment pas d’avoir fait

cet immense tour ici.

Nous arrivons maintenant à l’endroit annoncé au début de la route :

nous allons rouler en convoi pendant une vingtaine de kilomètres

car on va traverser une zone en feu.

Et on « retrouve » la civilisation en arrivant sur l’Alaska Highway

​

Ce soir ce sera camping à FORT NELSON 

​

rangement et surtout nettoyage de VaLoin au karcher (1$ la minute)

car depuis 4 jours, à l’arrière

on ne voit même plus notre plaque d’immatriculation !

Suite du voyage : Direction le YUKON

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